Il y a 50 ans : Boris Vian
Il y a un peu plus de 50 ans, le 23 juin1959, à la première de l'adaptation au cinéma de son roman "J'irai cracher sur vos tombes", Boris Vian s'effondre ; victime, à 39 ans, d'une crise cardiaque. Le film était médiocre.
Ingénieur de formation, Boris Vian débute sa carrière artistique en tant que trompettiste dans les clubs de jazz de Saint-Germain-des-Prés. Malgré le succès et le scandale provoqué par les pastiches romans noirs américains qu'il ècrit sous le pseudonyme de Vernon Sullivan, parmi lesquels " J'irais cracher sur vos tombes", l'un des best-sellers de l'année 1947, " Et on tuera tous les affreux" et " Les morts ont tous la même peau", les romans qu'il publie sous son véritable nom dans les années d'après-guerre, 'Vercoquin et le plancton', " L'Ecume des jours" ou encore " L'Arrache coeur", ne lui apportent pas la notoriété escomptée. Egalement auteur de pièces de théatre, de chansons et de poèmes, de critiques musicales, Vian mêle dans ses romans humour et mélancolie à une écriture poètique qui met en valeur son imagination débordante. Malade du coeur depuis l'adolescence, il succombe à l'âge de 39 ans, laissant derrière lui une oeuvre riche et variée qui reste à ce jour inimitable.
Pour vous et surtout pour lui je lui dédis ce poème que j'ai écrit en relisant un de ses plus beaux " Je ne voudrais pas crever". Pour ceux qui ne connaisse pas ou on oublié le poème initial qui m'a inspiré cliquer sur le lien suivant : http://www.feelingsurfer.net/garp/poesie/Vian.PasCrever.html
À Boris (Vian)
Je ne voudrais pas mourir
Sans, une fois, me perdre dans tes yeux
Partir à l'aventure, si tu le veux
Partir pour ne plus revenir
Je ne voudrais pas mourir
Sans, une fois, avoir un baiser
Un vrai, un doux, pas un volé
Un baiser qui sans doute me fera souffrir
Je ne voudrais pas mourir
Sans, une fois, pouvoir te toucher
Te caresser avec les gestes d'aimer
Pour moi, pour toi, pour ton plaisir
Je ne voudrais pas mourir
Sans, une fois, te dire que tu es belle
Que cette beauté si naturelle
Je ne peux me passer de te l'écrire
Si mourir c'est un peu rêver
Que tu me dises que tu m'aimes
Vrai ou faux la pensée sera belle
Alors enfin je pourrais crever