Jean Max Brua : plus qu'un souvenir !
Les 2 articles parus sur ce blog sur les chansons de Jean Max Brua m'ont confirmé que Jean Max était un grand qui manque à beaucoup de monde.
Ne pouvant trouver de CD de ses chansons certains d'entre vous aimeraient revivre leur jeunesse, leur engagement que Jean Max savait si bien mettre en chanson.
Malheureusement les commentaires que beaucoup m'ont adressés, de la Dordogne au Canada, ne me permettent pas suivre le désir de le réentendre, en effet je ne peux répondre aux commentaires que sur ce blog, n'ayant pas de lien direct avec mes correspondants(l'adresse e.mail ne m'est pas communiquée).
Aussi afin de voir, ensemble et avec ses proches, ce que l'ont peut faire, je vous demande de m'écrire directement sur mon mail : thierry.mouron@wanadoo.fr
Merci Jean Max, qui 10 ans après son décès, provoque une telle ferveur et merci à vous de ne pas l'avoir oublier.
J'espère avoir des nouvelles de tout ceux qui m'ont écrit et nous n'oublierons pas Jean Max.
Un autre petit cadeau d'Eric tout aussi introuvable :
Bateaux ... Compagnies ...
Jean-Max Brua, 1969.
Tu croyais que la compagnie sucrière
N'affrèterait jamais que des cargos,
Mon frère, mon pauvre frère.
Tu te trompais bien, c'est le moindre mot.
Tu voulais que cesse la misère,
Cuba Si, Yankee No !
De destruction ils te menacèrent,
Non avec leurs cargos,
Mais avec leurs gros bateaux de guerre !
Yankee Yes, Cuba no !
Hoo, Hoo, hoo, hoo, ho !
Je crois qu'il est temps maintenant, les amis,
de leur montrer qui peut gagner ici,
ici.
Tu croyais que la compagnie financière
Ne menait en bateau que ses salariés,
Mon frère, mon pauvre frère.
C'était une erreur, tu ne peux le nier.
Tu voulais que cesse le partage
Vietnam Sud - Vietnam Nord.
On t'a brulé 2000 villages,
Mille au Sud et mille au Nord,
Et des porte-avions de gros tonnage
décollent les oiseaux de mort !
Hoo, Hoo, hoo, hoo, ho !
Je crois qu'il est temps maintenant, les amis,
De gagner la jungle et de nous battre aussi,
aussi.
Tu croyais que la compagnie pétrolière
Ne faisait naviguer que des pétroliers,
Mon frère, mon pauvre frère.
Cette erreur tu pourrais bien la payer.
Tu voulais que cesse la menace
IBC-Aramco.
Il y en a qui veulent se faire de la place
Vivent les gros bateaux !
Et tant pis si ça fait de la casse,
6e flotte, let us go !
Hoo, Hoo, hoo, hoo, ho !
Je crois qu'il est temps maintenant, les amis,
De leur montrer qu'on peut se battre aussi,
aussi.
Ainsi tu croyais que les bateaux de guerre
Naviguaient pour défendre leur pays,
Mon frère, mon pauvre frère.
Cette erreur nous cause beaucoup d'ennuis.
C'est aux compagnies qu'ils appartiennent,
Dollar Yes, people No !
Ils naviguent, les cours se maintiennent,
Wall Street says, after go.
Les discours ne valent pas la peine,
Plus de bombes et moins de mots !
Hoo, Hoo, hoo, hoo, hoo.
Je crois qu'il est temps maintenant, les amis,
De gagner la côte et de nous battre aussi,
De gagner la côte et de nous battre aussi.